Un site internet intitulé social cooling explique les effets de la surveillance de masse et du big data.
Si vous vous sentez observé⋅e, vous changez de comportement.
Le Big Data amplifie cet effet à l’extrême.
Au delà des données que nous stockons dans le cloud, il y a également les données dérivées, celles qui sont calculées à partir de nos données ou de nos comportements.
Leurs « données dérivées », qui sont protégées sous couvert de liberté d’expression d’entreprise, ont plus de valeur que « vos données ».
S’il disent qu’ils ne vendent pas vos données, demandez-leur s’ils vendent les leurs.
Ces données dérivées sont-elles encore nos données ? Avons-nous un droit d’accès à celles-ci ?
Changer de comportement parce qu’on se sent observé, c’est se laisser prendre au piège, et c’est déjà une capitulation.
Les gens se mettent à changer de comportement pour avoir de meilleures notes. Cela a de bonnes et de mauvaises conséquences.
Le refroidissement social décrit les impacts négatifs à long terme d’une économie de la réputation
- Une culture du conformisme
- Une culture d’évitement du risque
- Une rigidité sociale accrue
Alors que nos faiblesses sont cartographiées… Nous devenons trop transparents.
Cela créé une société où l’auto-censure et la peur du risque sont la nouvelle norme.
Souhaitons-nous une société où tout est contrôlé, tout se ressemble, où la différence est rejetée car elle fait peur ? Une société sclérosée par la peur du changement ?