Dans un article récent, George Monbiot estime que le problème vient de l’incapacité de nos sociétés et des individus à se fixer des limites :
L’humanité n’est plus divisée entre conservateurs et libéraux, réactionnaires et progressistes, bien que la vieille politique nous informe sur ces deux bords. Aujourd’hui, la ligne de front se situe entre les chantres de l’expansionnisme et ceux de la modération ; ceux qui croient qu’il ne devrait y avoir aucun obstacle, et ceux qui croient que nous devons vivre avec des limites. […] Cette guerre va s’enlaidir encore à mesure que les gens repousseront les restrictions qu’impose la décence.
C’est un triste constat que pose George Monbiot dans cet article écrit en marge du sommet de Copenhague. Mais si ce constat est pessimiste, n’est-il pas pour autant réaliste ?