Dans un article intitulé retraites : cotisons dans la bonne humeur, Jean-Paul Piriou explore une troisième voie au-delà des deux options couramment évoquées au sujet du financement des retraites :
- augmenter le temps de cotisation (reculer l’âge du départ à la retraite)
- diminuer le montant des pensions (diminuer le pouvoir d’achat des retraités)
Mais une troisième possibilité n’est que très rarement évoquée :
- l’augmentation des cotisations sociales
En outre, malgré les protestations du patronat, il apparaît qu’augmenter les cotisations sociales ne pèse pas sur la compétitivité des entreprises.
L’invocation obsessionnelle d’une contrainte économique de compétitivité pour refuser d’augmenter les cotisations sociales ne repose donc sur aucun argument scientifique. Cela signifie que cette hausse fait bien partie des choix possibles, des moyens légitimes, même dans une économie ouverte aux bourrasques de la mondialisation.
La question de fond est la suivante : que fait-on des gains de productivité ?