La convention citoyenne pour le climat a été mise en place par le président de la république suite au mouvement des gilets jaunes. Il avait assuré qu’il transmettrait les propositions “sans filtre” au vote de l’assemblée ou à un référendum.
Le Président de la République s’est engagé à ce que ces propositions législatives et réglementaires soient soumises “sans filtre” soit à référendum, soit au vote du parlement, soit à application réglementaire directe.
Le documentaire intitulé convention citoyenne - démocratie en construction raconte la vie de cette convention citoyenne pour le climat, ainsi celle de ses membres.
Un moment clé du documentaire se situe à la 28ième minute, quand le président de la république vient faire un discours au sein de cette convention citoyenne.
J’vous garantie sur le sans-filtre. M’enfin le sans filtre il voudra pas dire “j’me défausse”. A la fin, ce que je décide de mettre sans filtre, je le décide. Voilà. Donc euh vous n’êtes pas là pour être utilisés, vous êtes là pour créer de l’intelligence collective et m’aider in fine à décider, et décider ensemble des bonnes choses. Donc je prends mes responsabilités.
C’est probablement à ce moment, que la présidence de la république, constatant la radicalité des idées circulant au sein de la convention citoyenne pour le climat, a décidé de reprendre le contrôle, et de rétro-pédaler vis-à-vis de l’engagement qu’elle avait pris auprès de la nation.
Quand on parle d’intelligence collective, il existe une problématique au-delà de l’intelligence mise en place sur le fond. Cette problématique est celle du pouvoir : qui décide de ce qu’on fait de cette intelligence collective, qui oriente la réflexion, qui pose les questions, qui décide des réponses qu’on garde, et celles qu’on jette ?