si, c'est vrai !

aides sociales ou assistanat ?

La politique sociale d’une nation est le reflet de l’effort de solidarité national. L’objectif d’une politique sociale est d’aller dans le sens d’une meilleure répartition des richesses.

L’efficacité d’une telle politique dépend grandement des modalités de mise en oeuvre :

  • les aides sociales doivent permettre d’aider significativement les personnes défavorisées
  • elles doivent cependant être conditionnées par des critères suffisamment fins pour éviter de verser dans l’assistanat

Dans le premier cas, la politique sociale permet une répartition des richesses un peu plus juste, où les plus aisés aident les moins favorisés.

Dans le second cas, ceux qui perçoivent les aides sociales ponctionnent indirectement les travailleurs, sans faire d’effort pour tenter d’améliorer leur propre situation.

La grande difficulté d’une politique sociale équitable est de trouver un juste équilibre.

Il est donc important de déterminer si les aides sociales sont justement redistribuées ou bien si les bénéficiaires exploitent un système aux dépends de ceux qui travaillent. En effet, la lutte contre l’assistanat est souvent utilisé comme prétexte à une diminution des aides sociales. Mais qu’en est-il en réalité ? Les bénéficiaires des aides sont-ils des fainéants ? Où ont-ils réellement besoin d’être aidés pour se sortir d’une mauvaise passe ?

L’article du Monde Diplomatique montre qu’en réalité, “seulement 2% des personnes se déclarant au chômage ne souhaitent pas travailler à l’avenir, essentiellement pour des raisons de santé”.

Ceci remet sérieusement en cause les orientations du gouvernement actuel et laisse apparaître au grand jour son objectif véritable : l’assistanat aux plus riches !

Cet article évoque également la question de la santé au travail, et le chômage prend alors une autre dimension. Mais on aborde ici un autre débat…