Si la devise de la république française est “liberté, égalité, fraternité”, les faits montrent que cette devise reste un idéal bien plus qu’une réalité.
Un article intitulé dix graphiques qui illustrent les inégalités en France nous montrent que les inégalités sont importantes dans la société française.
Elles concernent les revenus :
- 10 % de la population perçoit plus de 27 % des revenus
- ces inégalités de revenu ont augmenté entre 2003 et 2013
- ces inégalités de revenu augmentent avec l’âge entre les salariés de différentes catégories sociaux-professionnelles
Elles concernent également le patrimoine :
- les 50 % les moins riches de la population possèdent 8 % des richesses
- les 10 % les plus riches de la population possèdent 47 % des richesses
- les 1 % les plus riches de la population possèdent 17 % des richesses
Ces inégalités apparaîssent selon plusieurs critères.
Un de ces critère est le genre :
- les femmes gagnent en moyenne 18,6 % de moins que les hommes
- les hommes gagnent 22,8 % de plus que les femmes
Un autre de ces critère est l’âge : les jeunes de moins de 30 ans (ceux qui n’ont pas connu les 30 glorieuses sont les plus touchés par la pauvreté. En outre, le taux de pauvreté remonte en 2015 : on compte entre 950 000 et 1,2 million de pauvres supplémentaires entre 2004 et 2014.
Ces inégalités commencent dès le plus jeune âge, dès l’école, en fonction de l’environnement familial de l’enfant : plus les parents sont qualifiés, plus les enfants ont la probabilité de l’être. Et plus les enfants sont qualifiés, plus la probabilité d’obtenir un emploi stable et bien rémunéré augmente. Ceux qui n’ont pas les bons diplômes sont ceux qui n’auront pas d’emploi, ou les emplois les plus précaires, les plus mal payés, les plus dangereux et accidentogènes.
Enfin, un critère discriminant important (parce que indépendant de notre volonté) est la nationalité. En France, patrie des droits de l’homme, être un bon français augmente les chances de pouvoir trouver un emploi.