si, c'est vrai !

vélo et code de la route

Le code de la route a été créé pour les voitures, lorsque ces dernières ont commencé à être nombreuses sur la voie publique et à devenir dangereuses pour les autres usagers de la voie publique.

Les vélos tentent de circuler au mieux dans cet environnement difficile où ils sont interdits sur les trottoirs, et potentiellement en danger sur les routes et les rues.

En 1982, l’état de l’Idaho aux États-Unis a promulgé une loi intitulée Idaho stop qui autorise les cyclistes à se comporter différemment des automobiles face à un feu tricolore au rouge ou à un panneau stop.

véhicule feu tricolore au rouge panneau stop panneau cédez le passage
automobile arrêt obligatoire jusqu’à l’apparition du feu vert arrêt obligatoire jusqu’à ce que la voie soit libre passage autorisé si la voie est libre
cycliste arrêt obligatoire jusqu’à ce que la voie soit libre (équivalent à un panneau stop) passage autorisé si la voie est libre (équivalent à un panneau céder le passage) passage autorisé si la voie est libre

Le texte de la loi en question est étonnament court et lisible.

Autrement dit, les feux rouges sont l’équivalent de stops pour les cyclistes, qui ne doivent faire qu’un bref arrêt. Lorsque la voie est libre, ils peuvent poursuivre leur route.

Des études dans l’état de l’Idaho, du Colorado, à Paris et à Seattle ont montré que le nombre d’accidents n’a pas augmenté depuis, mais qu’il aurait plutôt diminué.

Advocates for Idaho stop laws argue that they improve safety. Two studies of the Idaho stop show that it is measurably safer. One study showed that it resulted in 14% fewer crashes and another indicated that Idaho has less severe crashes. Similarly, tests of a modified form of the Idaho Stop in Paris “found that allowing the cyclists to move more freely cut down the chances of collisions with cars, including accidents involving the car’s blind spot.” And, less definitively, a study of rolling stops in Seattle determined that “these results support the theoretical assertion that bicyclists are capable of making safe decisions regarding rolling stop,” while a 2013 survey of stop as yield in Colorado localities where it is legal reported no increase in crashes. Another study done in Chicago showed that compliance with stop signs and stop lights by cyclists was low when cross-traffic was not present, but that most were still performing an Idaho Stop; and therefore “enforcing existing rules at these intersections would seem arbitrary and capacious(sic).” Some supporters maintain that changing the legal duties of cyclists provides direction to law enforcement to focus attention where it belongs—on unsafe cyclists (and motorists). Additionally, some claim that, because bicycle laws should be designed to allow cyclists to travel swiftly and easily, the Idaho stop provision allows for the conservation of energy.

Opponents of the law maintain that a uniform, unambiguous set of laws that apply to all road users is easier for children to understand and allowing cyclists to behave by a separate set of rules than drivers makes them less predictable and thus, less safe. Jack Gillette, former president of the Boise Bicycle Commuters Association, argued that bicyclists should not have greater freedoms than drivers. “Bicyclists want the same rights as drivers, and maybe they should have the same duties,” he said. San Francisco Mayor Edwin M. Lee argued that the law “directly endangers pedestrians and cyclists” in his veto of a similar law in his city.

Une vidéo illustre l’importance de cette loi pour rendre la pratique du vélo attractive : ne pas devoir s’arrêter inutilement. Elle illustre également les différentes configurations rencontrées par un vélo à un carrefour : certaines imposent un arrêt du cycliste, d’autres non.

Cette règlementation a déjà fait ses preuves hors de France depuis 35 ans. Qu’attend la France pour l’expérimenter ?