si, c'est vrai !

leur dette, notre démocratie

En janvier de l’année 2012, Frédéric Lordon intervenait lors du colloque co-organisé par Attac et Médiapart. son intervention intitulée leur dette, notre démocratie a été retranscrite et vous permet de constater que le point de vue de Frédéric Lordon n’est pas optimiste.

En août 2011, il affirmait que “la certitude de la catastrophe finale commence à se profiler”. Dorénavant, il estime que le “remède à la crise démocratique européenne est un soulèvement ou la table rase par l’effondrement financier”.

Aussi bien qu’il n’existe pas qu’une seule Europe possible, Frédéric Lordon estime qu’il n’existe pas qu’une seule mondialisation possible. Il peut exister un repli nationaliste, xénophobe ou haineux tout autant qu’un protectionnisme heureux et vertueux. Il peut exister une mondialisation moins disante et concurrentielle tout autant qu’une mondialisation solidaire et responsable.

Il invite à cesser de considérer les cadres européens et internationaux comme les seuls autorisés et le cadre national comme honnis. La souveraineté du peuple doit pouvoir s’appliquer dans le cadre où sont décidées et appliquées les lois, quel que soit le cadre considéré. Dans le cas contraire, le cadre en question doit immédiatement être jugé comme illégitime.

C’est l’essence même de la démocratie qui se joue dans cette crise.