si, c'est vrai !

de l'incapacité des gouvernements face à la crise écologique

Dans un article intitulé environnement : de COP en COP, le cataclysme se rapproche, l’auteur souligne “l’incapacité des gouvernements face à la crise écologique”.

L’inaction des gouvernements est d’autant plus déplorable que “il est trop tard pour éviter la catastrophe”. Il ne s’agit désormais que de limiter son impact et de se préparer à y faire face collectivement.

L’auteur associe la crise écologique en cours au système capitaliste en phase terminal. La solution passe donc par une sortie du capitalisme.

Il n’y a pas d’issue à la crise systémique en dehors d’une alternative anticapitaliste.

L’auteur estime que les gouvernements empêtrés dans le capitalisme ne sont pas en mesure de faire face à la crise écologique car cela reviendrait à scier la branche sur laquelle ils reposent.

Rien à attendre des COP. […] Plus d’un quart de siècle après Rio, de COP en COP, le cataclysme se rapproche.

L’incapacité des gouvernements est inscrite dans le système capitaliste.

L’incapacité des gouvernements face à la crise écologique, climatique en particulier, n’est pas le résultat d’une fatalité mystérieuse, ou de la perversité de la nature humaine, mais le résultat de cinq facteurs structurels : le productivisme congénital du capitalisme empêche de produire moins; le régime néolibéral d’accumulation empêche de concevoir un plan public; la contradiction entre l’internationalisation du capital et le caractère national des Etats empêche d’appréhender le défi globalement; la crise de leadership impérialiste empêche d’assurer ne fût-ce qu’un minimum d’ordre dans le désordre capitaliste (ce facteur est de surcroît aggravé par le climato-négationnisme de Donal Trump); enfin, la crise de la démocratie bourgeoise basée sur la démagogie électoraliste empêche de regarder au-delà d’un délai de trois ans. Tout cela est le produit du système capitaliste en phase terminale qui, comme disait Marx, « épuise les deux seules sources de toute richesse : la Terre et la travailleuse/le travailleur ».

S’il ne faut pas compter sur les gouvernements pour apporter une réponse adéquate à la crise écologique, s’il ne faut pas non plus compter sur des organisations internationales - comme l’ONU ou la conférence des parties (COP) - il ne reste alors plus qu’à compter sur les mouvements citoyens pour faire émerger des solutions à même de s’imposer aux états.

Ou attendre l’effondrement.