si, c'est vrai !

au pied du mur

Ca y est, je crois qu’on y est, on est au pied du mur.

Depuis longtemps, l’offre énergétique (comprendre : le pétrole) était toujours supérieure à la demande. Les conséquences immédiates de cet équilibre sont un prix modéré et une certaine fluidité du marché.

Cela fait quelques années que la demande augmente régulièrement alors que l’offre ne suit pas la même courbe (malgré ce que peuvent dire les pétroliers). Cette forte augmentation de la demande est d’une part le fait des pays industrialisés accrochés à leur sacro-sainte croissance et d’autre part aux pays dit émergent qui ne sont pas encore au niveau de consommation des pays industrialisés mais qui ont une forte croissance.

Le prix du pétrole approche les $100 et la capacité de production a maintenant atteint ses limites physique d’extraction et de raffinage. Nous sommes donc au pied du mur car nous entrons dans une phase de pénurie.

Voir à ce sujet l’article du monde

Il n’y aura pas de salut pour l’humanité sans une remise en cause sérieuse et rapide de son mode de vie.

la droite et la gauche

La droite, c’est des gens réunis dans un seul et même parti et qui luttent tous ensembles pour défendre des intérêts individuels.

La gauche, c’est des gens divisés dans plusieurs partis et qui luttent chacun de leur côté pour défendre un projet de société commun.

Ironique, non ?

l'agriculture biologique à même de répondre aux besoins de l'humanité ?

En mai dernier, la FAO a publié un rapport qui montre que l’agriculture biologique possède un certain nombre de potentialités bien supérieures à celles des cultures conventionnelles tout en ayant capacité à assurer une alimentation suffisante pour l’ensemble de la population mondiale (ce qui fait tomber l’un des arguments les plus solidement ancrés dans le discours des partisans d’une agriculture intensive).

Ce rapport est largement sous médiatisé.

Il va à contre courant de la politique agricole européenne qui, à ce jour, notamment sous l’impulsion de la France, continue de soutenir très largement les cultures intensives au détriment d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement.